Les Nouveaux Défis de la Conservation
Par Brice NDONG, Journaliste, Directeur de Publication du Journal CI.
Au moment où nous bouclons ce numéro spécial, consacré à la célébration aux 2eme Journées des Aires Protégées d’Afrique Centrale, nous éprouvons un double sentiment : La satisfaction d’avoir mis à la disposition du public une œuvre supplémentaire de plaidoyer en faveur de la conservation et la motivation de mettre en valeur les préoccupations gouvernementales et des acteurs en matière de gestion durable de nos ressources naturelles.
Les journées consacrées aux Aires Protégées en Afrique Centrale constituent une occasion pour les différents intervenants de ce journal de porter haut cet intérêt général. Notre plus grand défi, et bien d’autres encore, était de produire une œuvre avec une expertise entièrement locale.
La réalisation de ce numéro spécial résulte d’une confiance qui a été placée en nous et pour cela , nous devons remercier le Secrétariat Exécutif du RAPAC , la Coordination Régionale d’ECOFAC , et la Délégation de l’Union Européenne qui ont cru en nos capacités.
Nous pensons qu’il est nécessaire que l’entreprise des documents audiovisuels et écrits qui accompagnent la lutte contre la perte de la biodiversité en Afrique soient réalisés en priorité par les acteurs locaux.
Si nous voulons fédérer et mobiliser de manière plus efficace l’engagement collectif autour de cet intérêt planétaire, nous devons avant tout utiliser l’expertise du continent africain.
Le message de la conservation passera mieux auprès des communautés locales quand il est véhiculé par les acteurs issus de ces communautés. Il y a là une exigence d’appropriation et l’instauration d’un climat de confiance entre gouvernements , acteurs de la conservation et les populations. Nous devons avoir un nouveau mode de pensée pour résoudre les problèmes nouveaux de notre monde.
L’édition spéciale sur les 2eme Journées des Aires Protégées d’Afrique Centrale ( JAPII) que nous publions , incarne cette nouvelle approche et ce nouveau mode de pensée sont tous les acteurs de la conservation en Afrique centrale auront besoin pour traiter l’une des crises mondiales les plus graves : Le réchauffement climatique.
Le fait que notre journal ” Coopération Internationale” s’aventure dans un domaine aussi transversal que l’environnement est un signe encourageant de la maturité de notre approche. Le succès de notre activité en dépend fortement.
Éditorial publié en janvier 2009, dans l’édition spéciale du Journal CI consacrée aux Aires Protégées d’Afrique Centrale et financé par les Projets RAPAC et ECOFAC.