COOPERATION

La Russie et l’Iran signent un nouveau pacte stratégique militaire.

Le Président Russe Vladimir Poutine a reçu son homologue iranien Massoud Pezeshkian à Moscou pour la signature d’accords diplomatiques, militaires et économiques. Ce nouveau Pacte stratégique global prévoit notamment le développement de leur “coopération militaire”, selon le document publié par le Kremlin.

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue Massoud Pezeshkian ont signé vendredi 17 janvier 2025 au Kremlin un accord de partenariat stratégique renforçant notamment leur “coopération militaire”, dans le cadre de leur alliance voulue comme un contrepoids à tout “diktat” de l’Occident.

Soumis à de lourdes sanctions internationales , la Russie et l’Iran ont opéré un rapprochement accéléré ces dernières années, en particulier depuis l’assaut contre l’Ukraine.

Vendredi, Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian ont signé un “accord de partenariat stratégique global”, un pacte couvrant de multiples domaines. Il s’agit d’un texte “aux objectifs ambitieux”, a vanté Vladimir Poutine, en affirmant que Moscou et Téhéran s’opposaient ensemble “à tout diktat venu de l’extérieur”.

Soutien mutuel

L’accord prévoit notamment des échanges “dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie atomique” et un soutien mutuel face à des “menaces sécuritaires”, selon le contenu de l’accord en 47 articles publié par le Kremlin après la signature.

D’après le document, si la Russie ou l’Iran faisait face à une “agression”, l’autre pays ne fournirait aucune “aide” au pays agresseur. Ce point ne prévoit toutefois pas que les pays signataires s’apporteraient une assistance militaire dans ce cas de figure.Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, avait affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.

Moscou a conclu un texte portant le même nom avec la Corée du Nord l’an dernier. Un article de ce document prévoit lui une “aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers.