Sénégal : BP annonce le début de la production gazière du champ GTA.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu le mardi 21 janvier 2025 , une délégation de British Petroleum (BP) conduite par le vice-président exécutif.
M. Gordon Birell est venu informer le Chef de l’État Sénégalais du démarrage effectif de la production gazière du champ GTA, en parfaite collaboration avec les deux pays à travers leur ministère en charge de l’énergie.
M. Gordon Birell est venu informer le Chef de l’État du démarrage de la production gazière du champ GTA, en parfaite collaboration avec les 2 pays à travers leur ministère en charge de l’énergie “
, informe la Présidence à travers un tweet sur X.
Le champ gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) situé entre le Sénégal et la Mauritanie. La production devait démarrer en 2022, puis elle a été différée à 2023, et ensuite décalée au premier semestre de l’année 2024.
Quelques détails importants du Projet: 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.
Le projet de Grand tortue/Ahmeyim (GTA), est développé par le britannique BP avec l’américain Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH) et Petrosen. Il devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. Le Sénégal et la Mauritanie avaient fait un pas vers l’exploitation de leur gaz commun avec “l’ouverture du premier puits” de leur gisement marin le 1er Janvier 2025.

Le Sénégal est entré depuis juin 2024 dans le cercle des pays producteurs d’hydrocarbures avec le début de l’extraction de pétrole du champ de Sangomar par la compagnie australienne Woodside.
Ce champ en eaux profondes, à environ 100 km au sud de Dakar, contient du pétrole et du gaz. Le projet, dont le développement a été lancé en 2020, a nécessité environ 5 milliards de dollars d’investissements, selon la compagnie. Il vise une production de 100.000 barils par jour.
La production de pétrole et de gaz au Sénégal sera destinée à l’exportation et à la consommation domestique.
Elle sera loin d’atteindre les niveaux des géants mondiaux et africains comme le Nigeria. Mais des revenus en milliards de dollars sont attendus, ainsi qu’une transformation accélérée de l’économie.